Jamal Eddine NAJI, Hicham RAFIK, Mohamed Reda ELFAROUKI, Imane ELABOUDY, Mohamed HASSANI
Journal: Medpeer Publisher
ISSN: 3066-2737
Volume: 2
Issue: 2
Date of Publication: 2025/02/08
Introduction:
La biopsie rénale (BR) est un outil diagnostique indispensable aux cliniciens. Elle
permet de classifier les néphropathies, de dicter une attitude thérapeutique
adaptée aux lésions histologiques et d’apprécier le pronostic de la maladie.
Description:
Étude monocentrique transversale rétrospective réalisée sur une période de 5 ans
de janvier 2018 à décembre 2022 portant sur les malades atteints de
néphropathies glomérulaires.
Méthodes:
Seuls les patients ayant bénéficié d’une BR pour un syndrome de néphropathie
glomérulaire sont inclus. L’objectif de ce travail est de décrire les caractéristiques
cliniques, biologiques et histologiques afin d’étudier la corrélation anatomo-clinique.
Résultats obtenus ou attendus:
94 patients sont colligés. L’âge moyen est de 47 ± 16 ans. Le sexe ratio H/F est
de 1,25. Les indications de la BR sont: le syndrome néphrotique (SN) (50%),
l’insuffisance rénale (IR) (36,1%), le syndrome de glomérulonéphrite rapidement
progressive (GNRP) (3,1%). Les glomérulopathies sont primitives chez (67%) des
patients: La lésion glomérulaire minime (LGM) (23,4%),la glomérulonéphrite
chronique (GNC) (13,8%), la glomérulonéphrite extra-membraneuse (GEM) (11,7%),
la glomérulonéphrite post-infectieuse (GNAPI) (7,4%), la hyalinose segmentaire et
focale (HSF) (5,3%), la néphropathie à IgA (4,2%), et la glomérulonéphrite à C3
(1%). Les glomérulopathies secondaires sont dominées par la glomérulosclérose
diabétique (GSD) (14,8%). La LGM est la néphropathie la plus retrouvée chez les
patients présentant un syndrome néphrotique (15,9%), suivie par la GEM (9,5%),
la GSD (7,4%) et la HSF (6,3%). En cas d’IR ou de GNRP, c’est la GNC qui vient au
premier rang (14,8%), suivie de la GSD (8,5%), de la GNAPI (3,1%), et de la
vascularite (3,1%). La LGM se présente principalement par un SN (73,9%). La GSD
se manifeste également par un SN (50%), suivi de l’IR (35,7%) et de la GNRP
(14,2%).
Conclusion:
La caractérisation clinico-biologique permet d’identifier la néphropathie la plus
probable afin de guider la conduite thérapeutique en attendant les résultats de la
BR. Cette dernière reste toutefois le gold standard dans le diagnostic des
pathologies rénales.
Corrélation, Histologie, Glomérulopathies
Download PDF